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Au Bonheur de l'huître: extra l'Ostrea!

Clémence Denavit

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Fille de l'air et de l'eau, l'huître fascine, exalte, intrigue, nourrit aussi depuis que le monde est monde.L'huître plate, gourmandise des Romains et des Grecs - ils en raffolaient et en faisaient déjà l'élevage - La plate est plus rare aujourd'hui. il y avait dans le Golfe du Morbihan notamment, des bancs naturels de ces huîtres au goût délicat, iodé, au goût de la mer des endroits où elle est élevée et a grandi. D'abord pêchée, puis élevée, l'huître plate a failli totalement disparaître dans les années 80, victime de 2 épizooties, mais elle a résisté. Sa production est faible : un millier pour 90 000 creuses en Bretagne, mais on peut encore la savourer à Cancale, en baie de Quiberon, dans les Aber, ria du Bélon). L'attrait pour l'huître ne s'est pas tari, loin de là !L'huître creuse, la gigas, a été implantée sur l'ensemble des côtes françaises, de la Normandie à la Méditerranée, en passant par Arcachon et Oléron. La creuse est l'huître la plus élevée et la plus consommée en France.Naturelles, leur goût et leur aspect peut changer au fil des saisons. Elles peuvent être un peu ou très laiteuses, suivant la période de l'année, ou la profondeur à laquelle elles vivent. Creuses ou plates, les conditions d'élevage, les lieux, les sols et les courants ont une influence sur le goût et la chair.

Nombre de pages : 24

Date de publication :

Éditeur : RFI

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