Dernière était au coin de la basse maison - Tout rouge -- la tuile et la brique y fourmillent - (Vis-à-vis le gazon bordé de camomille) - Qui sert de local à des services divers. - Là l'heure ayant sonné de son timbre pervers, - Nous enjoignant de nous séparer tout de suite, - Hélas ! avant qu'hélas ! tu ne prennes la fuite, - Je t'embrassais si fort que toi tu ne pouvais - T'empêcher de rire aux éclats, et ne savais - Pour lors me refuser un baiser sur la bouche, - Un gros, frais, long baiser partagé, puis, farouche - Pour la forme --- c'était presque en public, des yeux - Pouvaient nous voir, en malins, ou pics, officieux, - Des langues bavardes, et quel scandale ! et leste, - Cruellement, tu me quittais, instant céleste - Et diabolique, avec ces mots : « Je ne viens plus. » - Car, sachant bien que tu viendrais, irrésolus - Toutefois, mes désirs fous tantôt ivres d'ire - Et de larmes, tantôt pleins d'espoir à ton dire, - Se souvenant de la chère intonation - Et de la gentiment taquine intention, - Me balançaient dans une fausse inquiétude, - Jusqu'au lendemain, tendre amie au verbe rude.