Charles de Foucauld, converti en 1886, alors qu’il a 28 ans, quitte tout pour suivre Celui qui promet le centuple. Ce ne fut pas un coup de cœur passager mais le début d’un long compagnonnage. Et il fit de ce compagnonnage un amour, un amour qui cherche à connaître, à imiter, à goûter le mystère de son Seigneur bien-aimé. Figure contemplative remarquable, isolée parmi les Touaregs du Sahara, le Père Charles de Foucauld a exploré une façon nouvelle de témoigner de sa foi devant le monde et d’être missionnaire.Dans sa contemplation, il arrive à une figure de Jésus de Nazareth, son Frère en humanité et son Dieu, et il parle abondamment de Lui. Son langage, qui n’est pas celui d’un théologien, trouve spontanément les accents de l’intimité spirituelle. À fréquenter assidûment Charles de Foucauld à travers ses écrits et son témoignage de vie, on apprécie, d’une part, ses recherches théologiques pour éclairer le mystère de Jésus de Nazareth, d’autre part, son imitation amoureuse du Bien-Aimé.Il eût fallu intituler ce livre non pas le Christ de Charles de Foucauld, mais le Jésus de Charles de Foucauld, car s’il le croit ressuscité et sauveur comme Saint Paul et l’Église, il préfère retrouver les mots des évangélistes et le désigner par son nom de tous les jours, ce nom qui définit d’ailleurs sa personne et sa mission puisqu’il veut dire : « Dieu sauve ».Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.