Edgar Wallace (1875-1932) "Cet homme se nommait Harry Stone (on l’appelait aussi Harry le Larbin) . il était détective. Du moins il le fut jusqu’au jour où l’on s’aperçut qu’il ne l’était pas. La chose arriva trois mois environ après son entrée à l’état-major de la Police de Rhodésie. Il eût été facile de le poursuivre, mais à cette époque la Police ne désirait pas particulièrement étaler aux yeux de tous les malversations de ses membres. Et c’est pourquoi nul ne se donna la peine de le rappeler lorsqu’il s’éclipsa, une nuit, à destination de Cape Town. Harry se dirigeait vers le Sud, pourvu de trois cents livres gagnées de façon assez singulière. Il possédait aussi l’espoir de rencontrer Lew Daney, un artiste de grande classe auquel la chance ne souriait malheureusement pas toujours. Mais Lew avait déjà quitté depuis longtemps Cape Town lorsque Harry y parvint et il était en train d’organiser en d’autres lieux une série d’opérations beaucoup plus pittoresques et infiniment mieux conçues que sa précédente tentative contre la Banque Nationale de Johannesburg. Aussi Harry Stone revint-il en Rhodésie en empruntant la route de Beira et en traversant le Massi Kassi jusqu’à Salisbury. Il jouait de déveine. Dès son arrivée dans cette ville, le capitaine Timothy Jordan, chef de l’état-major de la Police rhodésienne, l’honora d’une visite particulière à son hôtel. « Vous vous êtes inscrit sous le nom de Harrison, lui dit-il, mais vous vous appelez Stone. À propos, comment va notre ami Lew Daney ? – Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, » répondit Harry le Larbin." Roman policier. Tim Jordan a démissionné de son poste de chef de la police rhodésienne. Il part à Londres et s'installe au "Carlton". Mais il n'est pas le seul à venir dans la capitale anglaise... Deux criminels, Harry Stone et Lew Daney, s'y retrouvent et font vite parler d'eux... Tim Jordan les a à l'oeil...
Nombre de pages : 191
Date de publication :
Éditeur : La Gibecière à Mots