Sayouba Traoré, enfant de la savane, voulait qu’à la radio la voix des villageois soit entendue : celle des agriculteurs, des transformatrices, des sages, des anciens, des éleveurs, la voix de la terre et même le chant de l’huile dans les marmites. Pour RFI, il est allé dans les villages et porté sur les ondes la vie de l’Afrique puisque « même si les villes ont grandi, l’esprit lui est depuis toujours et reste au village ». Il a donné la parole à ceux que l’on n’écoute jamais- même s’ils représentent 85 % de la population africaine - avec respect, humilité, et affection.