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Annette Laïs

Paul Féval

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Paul Féval (1816-1887) "Mon oncle Bélébon était encore coiffé à l’oiseau royal en 1842, époque où il fut question pour la première fois de faire de moi quelque chose. Je parle de lui d’abord parce qu’il était l’esprit de la famille, au dire de mes deux tantes Kerfily et de l’aumônier des Incurables. Mon oncle Bélébon disait de son côté que l’aumônier des Incurables était une fine mouche et que mes deux tantes Kerfily avaient un sens infaillible. Ce fut là précisément ce qui me donna défiance de mon oncle Bélébon, car aussitôt que ma tante Kerfily-Bel-Œil disait blanc, ma tante Kerfily-Nougat criait noir avec une voix d’oiseau qu’elle avait. Or, comment le noir et le blanc peuvent-ils avoir raison tous deux à la fois ?Mon oncle Bélébon ne se faisait jamais à lui-même de ces questions indiscrètes. C’était le despotisme incarné : un bien brave homme, à part cela, et qui avait des boutons d’agate à son habit marron. Dans la nuit des temps, il avait été officier de marine, mais sans jamais monter à bord d’aucun vaisseau. "Le métier de marin, disait-il parfois après dîner, est semé de dangers sans nombre. On n’y est séparé de la mort que par une mince planche !"Il aimait passionnément cette idée, qui est, du reste fort ingénieuse et que j’ai retrouvée dans beaucoup d’auteurs estimables." 1842 : René de Kervigné, jeune noble breton de 19 ans, quitte son pays natal pour monter à Paris. Il tombe amoureux d'une comédienne "pas comme les autres" et provoque le courroux de sa famille...

Nombre de pages : 337

Date de publication :

Éditeur : La Gibecière à Mots

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