Peut-on être sûr·e d’avoir pris la bonne décision ?
Choisir, c’est renoncer. Et notre quotidien est rythmé par les décisions : de notre paire de chaussures le matin (ces nuages là, ça veut dire qu’il va pleuvoir ?) à notre sandwich du midi (sauce blanche ou harissa ?), en passant par l’enfer des étalages de yaourts au supermarché (mais c’est quoi en fait le skyr ?), ou encore la nouvelle série dans laquelle on va se plonger (5 saisons de 20 épisodes, ça a intérêt à être bien).Dans ces moments de choix, comment savoir si l’on prend la bonne décision ? Et pourquoi on pense davantage à ce que l’on risque de perdre, au lieu de se réjouir de ce que l’on va gagner ? Comment en arrive-t-on à se sentir paralysé.e par le doute ? Et comment réussir à aller de l’avant, même quand on n’est pas sûr ?Pour répondre à ces questions, la journaliste Héloïse Weisz donne la parole à Adèle qui a du mal à faire des choix concernant ses relations amoureuses, ainsi qu’à Marianne Habib, maîtresse de conférence en psychologie du développement cognitif à l’Université Paris 8, Rémy Oudghiri, sociologue et Stefano Palminteri, chercheur en neurosciences.Pour aller plus loin :L’étude de Baptiste Blain sur la manière dont la fatigue influence nos décisionsL’article “La prise de décision : une nouvelle répartition des tâches dans notre cortex préfrontal ?” co-dirigée par Mathias Pessiglione (Inserm) à l’ICMUne étude sur les modules du cerveau concernés par la prise de décisionUne étude sur la procrastinationUne étude qui explique comment la fatigue influence notre prise de décisionLe livre “L'insoutenable légèreté de l'être” de Milan Kundera, aux éditions GallimardLe livre “Ces adultes qui ne grandiront jamais” de Rémy Oudghiri,