À Paris, dans les années 30, deux jeunes femmes très éduquées et très élégantes se font remarquer par leur comportement osé. Elles sont sœurs et elles écrivent, dans des revues littéraires ou engagées pour la défense des ouvriers et pour l’émancipation des peuples colonisés. Chaque jeudi, les intellectuels antillais, haïtiens, américains ou sénégalais se donnent tous rendez-vous dans leur salon où Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas y trouveront l’inspiration du concept de la négritude. Mais ce que l’Histoire a oublié d’écrire, c’est le rôle primordial et pionnier de nos deux jeunes Antillaises, Paulette et Jeanne Nardal, dans l’éveil de la conscience de race.