Quelle petite fille n’a jamais rêvé d’avoir les cheveux longs jusqu’au fesses ou d’incarner la princesse dans sa tour, secourue par un preux chevalier qui aurait utilisé la chevelure de sa belle comme échelle? Babette est de celles-là mais, malheureusement, la nature en a voulu autrement. Pas de tignasse fournie pour elle, que des cheveux minces et, qui plus est, difficiles à dompter. Quand la bouillonnante Babette décide d’accélérer la pousse de ses petites couettes, tout peut arriver… Camaraderie et chamaillerie, princesses pomponnées et inventeurs barbouillés, tignasses longues et couettes courtes, les contrastes abondent dans Les Petites Couettes de Babette. Avec ce roman, Andrée Poulin offre aux lecteurs débutants une rafraîchissante rasade de drôleries et de joie de vivre agrémentée de quelques bribes de sagesse, le tout rendu dans une écriture accessible. Impossible de résister à cette histoire coquine et attendrissante à mille lieues des clichés. Livre recommandé 2007 - Conseil canadien d'évaluation des jouetsFinaliste avec mention spéciale du jury pour le Prix littéraire Le Droit 2006 - catégorie jeunessePour faire partie du Club de contes de fées, Mercédès affirme qu’il faut avoir les cheveux longs. Or, Babette n’a que de petites couettes sur la tête. Avec l’aide de son cousin Yann, elle bricole donc plein de bidules pour faire pousser ses cheveux. Chaque jour, Babette s’invente une nouvelle tête. Dotée d’une folle imagination comme elle l’est, il faut voir ce qu’elle peut faire d’un pantalon, d’une boîte de conserve ou d’un mélange moutarde-marmelade. Si ses inventions la mettent parfois dans le pétrin, notre héroïne délurée réussit toujours à s’en sortir. Et tenace en plus, cette Babette : bien que Mercédès persiste à l’exclure du Club, elle ne se décourage pas. Elle trouve même un truc épatant pour chasser les larmes. Qui a dit que les princesses aux cheveux courts s’amusaient moins que celles aux cheveux longs?