Un jour, j’ai porté le monde : Ma traversée de la schizophrénie
Le cerveau humain est complexe et mystérieux, et il nous entraîne parfois sur des sentiers bien étranges. Renée Charron en a fait l’expérience, frappée de psychoses dans la jeune trentaine. Grâce à ses efforts, au soutien de ses proches et au suivi médical, elle est néanmoins sortie grandie de la traversée difficile qu’elle raconte dans ces pages.La schizophrénie est une maladie méconnue . son nom seul fait frémir, et les personnes qui en souffrent sont souvent stigmatisées, associées malgré elles aux rares épisodes de violence qui en découlent mais qui font la manchette et marquent l’imaginaire. Dans ce texte lumineux et plein d’espoir, l’auteure offre des clés afin d’apprivoiser, de comprendre et de soigner la schizophrénie.« Il ne faut pas négliger l’apport des malades eux-mêmes ni [celui] de nombreux artistes qui savent rendre tangibles et davantage compréhensibles les souffrances humaines, écrit la psychiatre Lucie Fortin dans sa préface. Le livre de Renée Charron s’inscrit tout à fait dans cette perspective. En plus d’être elle-même atteinte d’un trouble schizoaffectif, Renée est une auteure d’une grande sensibilité, qui sait trouver les mots justes, empreints d’une certaine poésie. »