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Rob-Roy

Walter Scott

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Walter Scott (1771-1832) "Vous m’avez engagé, mon cher ami, à profiter du loisir que la Providence a daigné m’accorder au déclin de mes jours, pour tracer le tableau des vicissitudes qui en ont marqué le commencement. Ces aventures, comme vous voulez les appeler, ont laissé dans mon esprit un souvenir mélangé de plaisirs et de peines, auquel se joint un sentiment bien vif de reconnaissance et de respect pour le souverain arbitre des destinées humaines, dont la main bienfaisante a guidé ma jeunesse à travers tant de risques et de périls, de manière que le contraste me fait encore mieux goûter le prix de la tranquillité dont il a couronné ma vieillesse. Je suis même porté à croire, comme vous me l’avez dit si souvent, que le récit des événements qui me sont arrivés au milieu d’un peuple dont les mœurs et les habitudes sont encore voisines de l’état primitif des hommes, aura quelque chose d’intéressant pour quiconque aime à entendre un vieillard raconter une histoire d’un autre siècle. Vous devez néanmoins vous rappeler que le récit fait par un ami à son ami perd la moitié de ses charmes quand il est confié au papier, et que les événements que vous avez écoutés avec intérêt, parce qu’ils étaient racontés par celui qui y jouait un rôle, vous paraîtront peu dignes d’attention dans la retraite de votre cabinet . mais votre vieillesse plus verte que la mienne, et votre robuste constitution, vous promettent, selon toutes les probabilités humaines, une plus longue vie que la mienne. Reléguez donc ces feuilles dans quelque secret tiroir de votre bureau, jusqu’à ce que nous soyons séparés l’un de l’autre par un événement qui peut arriver à toutes les heures, et qui arrivera immanquablement au bout d’un petit nombre d’années. Quand nous nous serons dit adieu dans ce monde, pour nous revoir, j’espère, dans un autre meilleur, vous chérirez, j’en suis sûr, plus qu’elle ne le méritera, la mémoire de votre ami . et, dans tous les détails que je vais transcrire, vous trouverez un sujet de réflexions mélancoliques, mais non désagréables." Franck refuse de suivre les traces professionnelles de son père qui est commerçant et banquier : il est poète... Il se voit donc déshérité au profit d'un de ses cousins, Rashleigh. Son père l'envoie également chez son oncle, au château familial à la frontière anglo-écossaise, pour remplacer le cousin. Mais sa famille est à l'opposé de Franck : ce sont des rustres ! Franck se retrouve vite dans des aventures dont il se serait bien passé...

Nombre de pages : 413

Date de publication :

Éditeur : La Gibecière à Mots

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