Maurice Drack (1834-1897) "C’était dans le bois de Vincennes... La troisième allée à droite, donnant sur la route du Grand-Maréchal. Le 25 juin 1878, à huit heures trente-cinq minutes du soir. Je n’y étais pas. Il n’y a pas eu de procès-verbal. Mais vous pouvez m’en croire : l’heure et le jour sont restés gravés dans ma mémoire. Au pied d’un chêne de belle apparence, un jeune homme assez mal couvert, mais fort beau, tenait en main une corde de moyenne grosseur et confectionnait gravement, un nœud coulant, tout en considérant avec intérêt une branche qui s’avançait horizontalement au-dessus de sa tête. La corde était neuve, la branche solide et l’homme parfaitement résolu. Histoire triviale, direz-vous ! Peut-être. Mais je n’invente pas, je raconte. D’ailleurs, attendez la suite. Le jeune homme prenait ses dispositions avec un soin particulier. Il calculait à la fois le jeu de la corde, la hauteur de la branche et sa propre dimension. C’était sage. N’avait-il pas un intérêt direct à ce que les choses ne traînassent pas en longueur ? Quand tout fut prêt, il s’assit, jetant un dernier coup d’œil satisfait sur son arbre et sur sa corde." Pourquoi Urbain a -t-il décidé d'en finir avec la vie ? Pourquoi a-t-on voulu enlever Pervenche et son frère muet Thaddée ? Jacques Caillebotte va devoir trouver des réponses à ces deux questions et à bien d'autres... A suivre : Tome II - "La revanche de Caillebotte"