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Le village aérien

Jules Verne

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Jules Verne (1828-1905) "Et le Congo américain, demanda Max Huber, il n’en est donc pas encore question ?... – À quoi bon, mon cher Max ?... répondit John Cort. Est-ce que les vastes espaces nous manquent aux États-Unis ?... Que de régions neuves et désertes à visiter entre l’Alaska et le Texas !... Avant d’aller coloniser au dehors, mieux vaut coloniser au dedans, je pense... – Eh ! mon cher John, les nations européennes finiront par s’être partagé l’Afrique, si les choses continuent – soit une superficie d’environ trois milliards d’hectares !... Les Américains les abandonneront-ils en totalité aux Anglais, aux Allemands, aux Hollandais, aux Portugais, aux Français, aux Italiens, aux Espagnols, aux Belges ?... – Les Américains n’en ont que faire – pas plus que les Russes, répliqua John Cort, et pour la même raison... – Laquelle ? – C’est qu’il est inutile de se fatiguer les jambes, lorsqu’il suffit d’étendre le bras... – Bon ! mon cher John, le gouvernement fédéral réclamera, un jour ou l’autre, sa part du gâteau africain... Il y a un Congo français, un Congo belge, un Congo allemand, sans compter le Congo indépendant, et celui-ci n’attend que l’occasion de sacrifier son indépendance !... Et tout ce pays que nous venons de parcourir depuis trois mois... – En curieux, en simples curieux, Max, non en conquérants..." En Oubanghi (Afrique), les explorateurs Max Huber et John Cort ont été victimes d'une charge d'éléphants. Séparés du reste de leur caravane, ils tentent, accompagnés de leur guide et d'un enfant, de rejoindre la "civilisation". En pleine forêt, ils font une étrange découverte...

Nombre de pages : 176

Date de publication :

Éditeur : La Gibecière à Mots

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