L'Affaire de l'auberge Rouge
Plateau de Peyrebeille, campagne ardéchoise, dans les années 1830. Pierre et Marie Martin sont aubergistes. Les rumeurs les plus folles courent sur leur compte ! On les accuse de détrousser et d’assassiner leurs clients. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement au regard de la fortune qu’ils ont accumulée en si peu de temps ? Pour les aider : leur valet, un grand Noir, plus proche de la bête que de l’homme, à ce qu’on raconte. Ce pauvre Rochette ne mesurait en fait pas plus de 1,60 mètre ! Les rumeurs, les rumeurs, toujours les rumeurs. La vindict populis a tranché, on doit juger et condamner les Martin. De toute façon, ils sont coupables, tout le monde le sait. Ils seront guillotinés, chez eux, dans la cour de leur établissement, sur un plateau montagneux où la foule s’est agglutinée pour l’occasion. Ce n’est pas tous les jours jour de fête. C’est le procès du couple Martin et de Rochette, et les accusations auxquelles ils sont confrontés, que les auteurs ont racontés dans cette bande dessinée entremêlant planches de procès et flash-backs, et jouant avec la multiplication des points de vue.Stéphane de Caneva, le dessinateur. Cet autodidacte a décidé de se lancer dans l’illustration, tout en travaillant sur divers projets de BD. En 2009, il dessine pour les éditeurs indépendants américains LDP et Studio 407 ses premiers comic books. Julien Moca, historien de formation, publie en 2008 un polar animalier chez Xiao Pan avec Ji An, un dessinateur chinois. Sous son vrai nom, il a également publié Le Chat dans la bande dessinée ainsi que Paroles de mineurs d’ardoise aux éditions Cheminements. Depuis une thèse consacrée à la bande dessinée et parallèlement à une carrière d’enseignant à Poitiers, Didier Quella-Guyot met beaucoup d’énergie au service Neuvième Art : articles, stages, expositions, ouvrages pédagogiques. Il est également scénariste de BD et vient notamment de sortir une adaptation de La Maison du péril d’Agatha Christie, avec Thierry Jollet (éditions Emmanuel Proust).