30 ans après les massacres de Tiananmen, Lun Zhang a choisi de livrer le récit de ses années 80 où il rêvait de démocratie et de liberté.Étudiants, professeurs, ouvriers et intellectuels voulaient alors accompagner l’ouverture de la Chine, après les ravages des années Mao. Le courant réformateur du parti trouvait un formidable écho au sein d’une nouvelle génération de jeunes Chinois : la génération Tiananmen dont les espoirs ont été brisés.Réfugié en France, Lun Zhang est aujourd’hui professeur de sociologie, mais il vit avec la mémoire vive de toutes celles et ceux qui ont péri, le 4 juin 1989, à Pékin. Au cœur de la place Tiananmen, il s’était donné pour mission d’assurer la logistique et la sécurité des manifestants.