Vif oubli est une introspection sur la perte et la violence dans un monde qui détruit jour après jour ce qui nous reste d’humanité. Entre les souvenirs et le présent, le poète dit la perte comme moteur de construction identitaire. Des scènes du quotidien d’hommes abîmés par la vie se fracassent les unes contre les autres. Harcèlement, violence, colère, pauvreté, toxicomanie. Le poète pose la question : qui est l’agresseur et qui est la victime dans un monde qui ne laisse aucune voie de sortie ? Reste la poésie, l’amour de la littérature. Le poète, tendu vers la nature, vers la femme aimée qui lui a brisé le cœur, cherche à rétablir une part d’humanité dans la fragilité de l’amour éphémère.