Du fond de son cachot, Marie-Josephte Corriveau, dite « la Corriveau », attend la mort et se remémore les évènements qui l’ont menée à sa perte, notamment sa rencontre ardente avec Louis-Étienne Dodier, son second mari, et les circonstances nébuleuses du décès de celui-ci.Fasciné par les laissés-pour-compte de l’Histoire, David Ménard revisite en poésie le mythe de cette sorcière du folklore canadien et lui insuffle humanité et passion pour en faire un personnage d’une étonnante modernité.