Sur un air de Leonard Cohen, la poète Laure Morali marche dans la ville de Montréal. Elle s’arrête, médite et écrit d’une rue à l’autre. D’un rêve à l’autre. Entre en résonance avec les mots et les lettres. Engage le dialogue avec l’ange. Les mots se détachent et dans leur miroir, tout s’éclaire ou s’efface. Personne seulement est une méditation sur l’ombre et la lumière, sur les paradoxes et les forces opposées qui nous fondent, ensemencent nos vies et nos actes.Point de vue de l'autrice:Dans ce dialogue avec l’ange, les poèmes se renvoient des mots miroirs, à user pour en effacer les reflets et réussir à voir, en transparence, leur dimension cachée, des éclats à assembler à l’intérieur d’un vitrail par où la lueur d’un autre univers pourra filtrer. Une langue sacrée miroite derrière le langage quotidien. Le mot nuit émet une vibration plus lumineuse que le mot jour. Le jour naît de la nuit.