Marc Séguin revoit le garçon, l’adolescent puis le jeune adulte qu’il a été. Tous grugés par une incessante inquiétude, ils reviennent hanter l’homme mûr, le peintre reconnu qu’il est devenu. Il y a un train qui siffle au loin, des fissures multiples, un ravin qui se creuse. Et les seins de la belle Arielle. Il y aura des morts. Une amitié malmenée. Et un amour empêché. Comment aimer et se laisser aimer quand on est coupé de ses sentiments? Comment réparer l’irréparable? Dans ce récit sous tension où la fiction pourrait bien jouer des tours à la réalité et où l’art s’avère révélateur tout autant que mensonger, ce qui heurte la conscience du narrateur et lui torture le cœur se dévoile par couches. Les repentirs, ou la mise à l’épreuve des aveux.