Aldebaran, Betelgeuse, Antarès, Les Survivants, Neptune, le podcast revient sur l'univers d'Aldébaran imaginé par Leo aux éditions Dargaud. Découvriez les coulisses de cette franchise culte de SF avec le journaliste Chistophe Quillien.Bien plus qu'un universDébutée en 1994 avec La Catastrophe, Aldébaran continue de conquérir le cœur des amoureux de la science-fiction depuis bientôt 30 ans. Écologiste, féministe, mais aussi familiale, cette saga, qui répond au genre du planet opera, surprend par son imagination débordante. Rarement une bande dessinée aura été aussi loin dans sa représentation de la faune et la flore. Les animaux, souvent monstrueux, inventés par le dessinateur Leo restent en mémoire. Avec sa science-fiction humaniste, mais aussi politique qui parait totalement crédible, l'œuvre du brésilien fait penser au travail de Kim Stanley Robinson, mais aussi d'Ursula K. Le Guin. Divisés en 26 volumes de 6 cycles (Aldebaran, Betelgeuse, Antarès, Les Survivants, Retour sur Aldébaran, Neptune), Les Mondes d'Aldébaran narrent les aventures de Kim, rare héroïne du 9e art à ne pas verser dans le manichéisme.Dans son encyclopédie illustrée disponible chez Huginn &. Muninn, le journaliste Christophe Quillien interroge Léo sur sa façon de découper les histoires : "Le découpage est l'étape que je préfère : j'assiste à la naissance d'une histoire. Celle que j'aime le moins, c'est l'encrage. Même s'il donne son style définitif à la planche c'est vraiment fastidieux. Mais quand je reçois l'album imprimé, c'est magique ! Lorsque je suis sur le point d'achever un cycle, je suis déjà en train de réfléchir au suivant. Je jtter quelques idées sur le papier, j'attaque le découpage pour voir si ces idées tiennent la route. Il m'est arrivé une fois de mettre à la poubelle tout un scénario et de repartir de zéro. C'était pour le troisième tome de Retour sur Adélbaran. J'avais passé deux mois à réaliser les crayonnés avant de m'apercevoir, en relisant les 60 pages d'une traite que l'histoire ne prenait pas. La fin n'était pas satisfaisante. J'ai donc tout réécrit et je n'ai gardé que trois ou quatre planches crayonnées. La sorte de l'album a été retardée, mais le plus dur pour moi, c'était de jetter deux mois de travail à la poubelle."