Sous un titre calembour, où le mot « rosier » désigne le masculin de « rosière », la jeune fille pure récompensée par un prix de vertu, Maupassant nous propose avec la première nouvelle de ce recueil une « bouffonne évocation d'un coin de vie provinciale ». Une dame, animée par «une horreur native du vice, et surtout du vice que l'Église appelle luxure», veut créer un prix de vertu pour récompenser une rosière à Gisors. Aucune jeune fille ne sortant indemne de l'enquête menée par sa servante, elle se résoud à couronner Isidore, un jeune homme chaste et niais...