Le journal d'une femme de chambreOctave MirbeauTexte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.Mirbeau donne la parole à une soubrette, Célestine, ce qui est déjà subversif en soi, et, à travers son regard qui perçoit le monde par le trou de la serrure, il nous fait découvrir les nauséabonds dessous du beau monde, les « bosses morales » des classes dominantes et les turpitudes de la société bourgeoise qu’il pourfend. Échouée dans un bourg normand, chez les Lanlaire, au patronyme grotesque, qui doivent leur richesse injustifiable aux filouteries de leurs « honorables » parents respectifs, elle évoque, au fil de ses souvenirs, toutes les places qu’elle a faites depuis des années, dans les maisons les plus huppées, et en tire une conclusion que le lecteur est invité à faire sienne : « Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. » Source Wikipédia.Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/