Il Pondre vient passer des vacances en Californie, chez son vieil ami Larsen, ancien taulard exilé. Larsen passe son temps à la déchetterie, à l'affût de moteurs et de ferraille pour satisfaire son goût de la mécanique. Un autre de la bande, Bragg, vit entre ses pétards et son pitbull. Il y a aussi Michael, onaniste inassouvi. Ces personnages interlopes vivent au jour le jour, dans l'éternel retour du même. Les propos encyclopédiques de Larsen se mêlent au récit du quotidien et aux passages de Amuleto de Bolano que lit le narrateur. Bonvin joue de la mécanique littéraire pour défaire le mythe de l'Amérique. L'oisiveté est de mise, mais moins par choix que par fatalité économique. Occasion d'assister à un récital de poésie en fumant un joint...