Le recueil de Claude Péloquin, La valse fatale, paraît aux Écrits des Forges en coédition avec l’éditeur français Rafael de Surtis.Essentiel, entier, Claude Péloquin explore dans ce recueil les motivations profondes qui poussent les êtres humains, malgré toutes les réticences, à être ce qu’ils sont et à faire ce qu’ils font… ou défont.Les Terriens savent tous leur mortalité à chaque instantEn ceci ils font partie de ce départ fulgurant vers le rienLe désir lui-même a les bras ouvertsDans la bouche de l’impuissanceAh ce que soudain j’aime tous les êtres humainsDe par le monde sachant leur disparitionJe n’en reviens jamais de tous vous voir déambuler fiersTous les jours sachant ce que vous savez et persistant à y croireL’amour, sous toutes ses nuances, est perçu comme le moteur des relations humaines et clef de voûte du monde dans lequel nous habitons: voilà, par-delà les questions les plus troublantes, la raison d’être et le sens qu’il faut donner à toute vie humaine.Nous sommes tous ici pour savoir que nous ne sommes pasLe rêve tue à force de ne pas savoir regarder aimer de faceAvec le miracle de n’être pasQue faire sinon adorer un lacDéparts irréversibles, naissances qui le sont tout autant et, entre les deux, ceci: «Au fond je suis un peu gêné d’être venu en ce monde / Où plus personne n’existe / Le pardon est la clé»