Comment persister au milieu des restes d’une vie qui fut en même temps en dehors et en dedans de nous ? Comment survivre à la disparition d’une part de notre être qui s’arrache pour disparaître à jamais ? À une existence à deux qui était le seul grand voyage porteur de tous les sens du mot vivre ? C’est à ces questions que répond Carole Massé, du fond d’une douleur lancinante, dans son nouveau recueil aux Écrits des Forges, Journal d’un dernier voyage.