Toute en Fragments d’aubes, la poésie de Réal Chevrette marque le pas de la mémoire, celui de la marche de l’enfant vers l’homme qu’il est devenu. Accompagné des signes des saisons, des bruits et des musiques du monde, des mots des autres et du décor de la nature, grâce à la médiation féminine, peu à peu, ce poète entend naître en lui la montée des mots contre le silence et s’occupe alors à la conquête de la langue, seule arme contre la mort passée et à venir.