Le discours est historique. Le 18 février 1999, Christiane Taubira monte à la tribune de l'Assemblée nationale française pour défendre la proposition de loi affirmant que l'esclavage et la traite sont un crime contre l'humanité. La députée de la Guyane peut compter sur le soutien du groupe socialiste et son président Jean-Marc Ayrault. La loi sera votée à l’unanimité et adoptée le 10 mai 2001.