L’agent Talbot n’est pas peu fier et secoue le gamin comme un pommier.— Allez, allez, Hugo, dis-nous ton nom!— Ben, euh ! … Bastien!— C’est faux ! Menteur!— Je suis désolé, c’est le seul nom que j’ai.— Comment ça se fait, Raoul, que Hugo se nomme Bastien?— Tais-toi, Talbot, ce n’est pas le bon Hugo. Tu t’es encore trompé.— Il y a trop d’enfants dans cette ville et ils se ressemblent tous.