Dans la peau des criminels - Ce qui se cache derrière les tatouages des criminels
Loin d’être un phénomène de mode éphémère le tatouage se démocratise aux quatre coins du monde certains évoquant même une révolution culturelle. Pourtant les préjugés ont la vie dure ! Alors que se pose la question de savoir si le tatouage peut légalement être considéré comme un art il est encore perçu comme l’apanage des marginaux et fortement associé à la criminalité. Cette représentation ne doit rien au hasard. Historiquement prohibé par les trois religions monothéistes le tatouage a servi à marquer les criminels du sceau de l’infamie et a alimenté toutes sortes de théories criminologiques dès le xixe siècle. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que divers groupes criminels aient fini par le revendiquer comme signe identitaire. Comment des prisons françaises aux gangs hispano-américains en passant par la Russie et l’Irezumi des yakuzas les criminels arborent-ils leurs tatouages et pourquoi ? Jonglant avec le droit la criminologie et l’histoire des civilisations Benoît Le Dévédec (juriste) et Arno KSR (tatoueur) dressent un panorama de ces tatouages de criminels et reviennent sur les rapports entre tatouages crimes criminels et droit afin de tordre le cou aux idées reçues.