Back

Au petit bonheur la brousse

Nétonon Noël Ndjékéry

BTN Add notice to a list
A la croisée des idiomes et des accents, entre la Suisse et son idéal de blancheur et d'ordre, et le Tchad marqué par l'arbitraire d'une histoire postcoloniale « mal apprivoisée », Nétonon Noël Ndjékéry narre les aventures de Bendiman, un enfant tchadien ayant grandi à Genève et s'étant nourri des mythologies des bons petits Helvètes : Guillaume Tell, la Mère-Patrie, la Croix-Rouge, etc. Un soir, son père est rappelé au Tchad avec toute la famille. A l'aéroport de N'Djaména, une voiture noire emporte ses parents. Recueilli par un oncle, il mène son enquête pour découvrir que son père et sa mère sont enfermés pour « Raison d'Etat ».Commence alors pour Bendiman une quête pour faire sortir ses parents de prison dans un pays qu'il ne connaît finalement pas, en guerre civile, tourneboulé par un afflux massif de pétrodollars, où le droit n'a jamais vraiment quitté les livres pour entrer dans la vie quotidienne des gens.​Ndjékéry livre un récit picaresque, plein de saveur entre les helvétismes et l'oralité des griots. A mi-chemin entre le conte et le récit d'initiation, Bendiman est le héros malgré lui d'une chevauchée entre les langues et les imaginaires moraux. NETONON NOËL NDJEKERY est né à Moundou au Tchad. Sa carrière d’auteur débute avec une première nouvelle publiée par Radio-France Internationale. Depuis, il habite sur les rives du Léman, en Suisse. Dans ses écrits, Nétonon Noël Ndjékéry flirte autant avec la nouvelle, le théâtre qu’avec le roman. A ce jour, il est l’auteur de trois romans : Sang de kola (1999, l’Harmattan), Chroniques tchadiennes (2008, In Folio) et Mosso (2011, In Folio). En 2014, il publie un recueil de nouvelles La minute mongole aux éditions de la Cheminante. En 2017, il reçoit le Grand Prix Littéraire National du Tchad pour l’ensemble de son œuvre.

Number of pages : 195

Publication date :

Editor : Hélice Hélas Editeur

The reader's corner Literature

In the same theme Littérature

By the same author Nétonon Noël Ndjékéry