Née à Saïgon, Anna Moï, de son premier nom Thiên-Nga, qui signifie «Cygne céleste», est venue à Paris en 1973. Entre le Vietnam et la France, elle construit une œuvre littéraire composée d'une dizaine de livres, romans et essais, écrits en langue française, parmi lesquels «Riz Noir», «Espéranto, désespéranto, la francophonie sans les français» ou encore «Le venin du papillon» couronné par le prix Littérature-Monde en 2017. Elle vient de publier «Douze palais de mémoire», aux éditions Gallimard.